J'ai un surmOi, du tOnerre!

stOp.

Je vais super bien!

stOp.

« - Anne, ma sœur Anne ne vois tu rien venir ?

- Je ne vois que le ciel qui rougeoie et le soleil qui flamboie. »

Assise à sa fenêtre Anne regardait le jour décroitre.

Elle s’ennuyait un peu. Elle se mit mentalement à compter les jours.

Ça faisait trois mois, qu’elle n’avait pas revu Louis. Un peu plus de 98 jours exactement, qu’elle n’avait plus entendu sa voix, cherché ses yeux, ou touché son bras.

Et ce n’était plus grave.

Il ne lui manquait plus.

Au début ça avait été une souffrance qui instillée la douleur en tout.

Elle s’était sentie ouverte de partout, comme si un chirurgien méticuleux avait commencé l’autopsie de son âme. Il l’a dépecé tranquillement, lui découpant minutieusement chaque fibres musculaires, sectionnant les ligaments et les nerfs. Elle s’imaginait couché sur un lit d’hôpital, ses paupières relevées, son esprit contemplant le plafond jaune de la pièce, un filet d’air s’infiltrant entre ses lèvres, passant la gorge jusqu’aux poumons, sa poitrine se soulevant et s’abaissant au rythme régulier du dormeur éveillait. Et cependant, l’appareil mesurant le nombre de battements qu’effectue un cœur humain se serait arrêté. Elle était vivante, et pourtant si froide.

Depuis elle n’aime plus. Elle aime bien, elle apprécie.

<3

<3

Elle s’est plongée dans le sexe, dans l’amitié et dans l’utile.

Elle n’entretient plus de relations lui semblant sans but, sans fin avérée.

Elle avait aimé l’amour pendant assez longtemps, elle n’espérait plus que l’amour l’aime.

Roméo, qui était Roméo ? Ce nom lui disait quelque chose, mais quoi ?

Plus possible de s’en rappeler.

Et puis était-ce vraiment important ?

Oh, oui ! Lui ! avec ses cheveux noirs, sa barbe piquante et ses yeux avide de chairs.

« Non je ne veux pas m’en souvenir !» Anne cria dans le silence de sa chambre, et se rendormie, bien heureuse.

Le temps avait un peu terni les souvenirs d’été. La tête d’Anne était posée sur le sol, et à côté son corps. C’était l’impression qu’avait Gaspard quand il l’a regardé. Allongée, sa main jouait avec les mèches de cheveux épars sur la pelouse. C’était ses cheveux et sa main, mais on aurait dit deux corps différents.

Gaspard sourit à cette pensée étrange. Il écouté Anne parler. Il l’écoutait toujours. Elle parlait sans cesse, de tout de rien. Il aimait bien. Elle lui parlait toujours de Louis. C’était sa maladie à elle, il ne savait pas l’aider. Et puis les filles pour Gaspard étaient des êtres bien trop compliqués. Mais surtout elle, en constant changement. Passant du pour au contre indifférente à ce qu'elle venait d'énoncer.

Il se disait qu’il ne pourrait pas l’aimer comme il le faudrait. Il manquerait quelque chose. Et pourtant indéniablement quand elle n’était pas là tout était différent.

Anne adorai pas dessus tout parler de Louis, mais ce qu’elle aimait encore plus c’est de penser au jour ou il s’apercevrait que sans elle il ne vivait pas.

Elle savait pourtant que cela ne serait pas. Louis aimait une autre maintenant.

Mais elle espérait, capricieuse petite folle.

Gaspard se regardait vivre. Il ne savait jamais quoi faire au bon moment. Il avait peur. Anne n’était pas la fille idéale, mais elle était son amie. Une des plus chère à ses yeux. Elle avait du courage, elle connaissait l’envie, le désir, le goût différent de chacune des peaux qu’elle avait caressé.

Elle serait elle, encore une fois. S'il osait lui demander, elle le ferait.

Elle ne serait pas tétanisée à l'idée de l'embrasser. Ces mains ne trembleraient pas lorsqu'elle le toucheraient.

Elle connaissait les gestes par cœur, le ballet des lèvres entre elles, et le souffle irrégulier, les murmures, tendres propos elle savait tout cela.

Mais comment faire pour accéder à son savoir? Il n'en savait rien, trop occuper à se dire qu'il passerait pour un idiot.

Gaspard la regardé dormir.

Elle était nue allongée à son coté.

Il était médusé par autant de force. Il l'a trouvait généreuse. Elle profitait de lui pour assouvir un fantasme.

Anne lui avait fait une proposition, celle qu'il attendait depuis longtemps. Les mots qu'il n'avait jamais osait dire, elle les lui avait offert.

Il avait réfléchit, retourner la situation dans tous les sens, et finalement une fois la lumière éteinte, il avait cherché sa chaleur. Elle avait guidée le reste, comme le commandant de bord conduisant son navire à travers les récifs. Elle prenait toutes les décisions, lui disant où il devait caresser, où il devait embrasser. Il suivait sa voix, seul phare dans la tourmente intérieure.

Et puis ce fut fini. Ils s'étaient endormis l'un à côtés de l'autre. Gaspard avait peur, Anne était rassurée.

Gaspard venait de la venger de tous les idiots comme Roméo, de tous ceux qui ne l'avaient pas regardé. Tout ceux qui l'avaient baisé sans savoir ce qu'elle était.

Elle se sentait légère. Et puis il était son ami, elle le lui avait dit. Il n'y aurait pas de prochaine fois.

Elle se trompait, Gaspard y avait prix goût, il voulait réessayer. Elle l'avait laisser faire, sans qu'il n'y ait de trop grand mal, seulement le dégout de ces lèvres malhabiles qui ne connaissait rien du sexe, que ce qu'elle voulait bien lui apprendre.

Et il l'avait regardé, de ce regard que donne les amoureux.

«Arrête de me regarder comme ça!

- Pourquoi?

- C'est insupportable. »

Anne n'aime pas la tendresse elle la trouve visqueuse, dégoulinante , elle a l'impression d'être piégé. Elle aime lire le désir, le plaisir, mais ce regard mièvre et aimant la révulse.

Elle avait repoussé un peu Gaspard. Tout était cassé.

Et puis l'été c'était retrouvé au mois d'août. Le temps avait si vite passé, qu' Anne avait oublié Gaspard dans ce lit. Mais lui y pensait parfois.

Anne n'aimait toujours pas Gaspard. Enfin pas plus qu'un ami. Elle ne pouvait plus aimer vraiment, elle le croyait fermement. Et personne ne lui avait encore prouvait le contraire.Elle se trouvait vide d'amour.

Et puis il y eut un problème. Un tout petit incident, un ennuie insignifiant.

Une pointe de sentiment dans son cœur.

On va changer tOn théOrème, On va trOuver quelqu'un qui t'aime...

TOus le mOnde à besOin de tOut le mOnde, depuis que le mOnde est mOnde depuis que la terre est rOnde!! yeah, yeah, yeah!!!

"- Le sexe sans amour est une expérience vide.
- Oui, mais parmi les expériences vides, c'est une des meilleures"

dOrmir, toute une jOurnée, quel délice!

Je ne veux pas dire dOrmir toute une jOurnée, pOur fuir la réalié,

nOn juste dOrmir parceque ça fait du bien de ne rien faire.

Je ne sais plus la dernière fOis, que ça met arrivé!

Liste des chOses à faire

• Accepter d'être imparfaite.
• Ranger ma chambre.
• EnvOyer, et trier tous les papiers impOrtant.

• Ne pas Oublier d'appeler: X. G. et J            [ non ça n'a rien de sexuel !!!]

• Arréter d'attendre quOi que se sOit... et faire tOut quand il est temps.

• cOmmencer à crOire aux miracles.

• regarder un film niais par jOur. [prescriptiOn pOur le bOnheur]

nb: Je ne serais peut être pas plus heureuse, mais au mOins j'aurais le sentiment de faire quelque chOse...

Overdose de chaleur...

Je tourne en rond dans ma chambre, je descend à la cuisine me faire un sandwich au chocolat.

Je remonte, je démarre tOtOr (comprendre mon ordi portable Toshiba).

Je regarde des films, tous plus niais les uns que les autres.

ça me fait oublier, que ma vie est vide.

Il n'y a personne qui m'aime, personne ne m'a jamais aimé, et personne ne m'aimera jamais.

Je me demande est-ce-que je dois lui répondre, lui dire quelque chose?

Il ne le mérite pas, il m' a fait trop dans mal.

Il ne m'a pas menti, il m'a trahi un peu, mais il m'a fait souffrir par amitié.

l'an dernier à cette époque, nous nous promenions dans le parc du chateau.

Tout allait bien.

Je venais de finir de passer le bac.

J'avais vu B. vivant à la fête de la musique.

Je fantasmais sur H. et ça ne me posais aucun problème.

Je me demandais, comment serais mon année à la fac.

Je ne savais pas encore la vraie déchirure, pourtant je croyais déjà en avoir été la victime.

Je voudrais disparaitre. Me casser en mille morceaux, mes débris éparpillés sur le sol, seraint mis à la poubelle par une femme de ménage négligente.

[je voudrais tout recommencer, mais je sais qu'il ne m'aurait pas aimé quand même.]

Découvrez Renan Luce!

Orgasme auditif.

nb: Je me suis brûlée les doigt, en allumant ma cigarette à la chandelle.

Joséphine P. habitait Rue du Tertre Belhaut, chez sa grand mère.

Elle n'était pas heureuse, elle s'ennuyait.

De la fenêtre de sa chambre, au deuxième étage de la maison, elle regardait sa vie partir avec le train; rouge.

Elle s'ennuyait au fond de cette ville de vieux.

Elle s'y ennuirait pour toujours selon elle.

Prenant à deux mains le courage qu'il lui reste, elle se lève, ses fesses quittent la chaise rouge, qui les retenait.

Mouvement circulaire de droite à gauche, quand elle se déplace jusqu'au seuil.

Mouvement circulaire, losqu'elle descend les marches de l'escalier en moquette verte.

Blancheur d'une main sur la poignée dorée de la porte du vestibule.

Blancheur de son teint sous le soleil, brillante bulle.

Ses jambes dansent sous la jupe raide qui lui enserre la taille.

X X

X

Joséphine P est moche.

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"C'est les vacances plus de pénitences, les cahiers au feu, la maîtresse au milieu."

J'ai vécut, beaucoup de choses cette année, en bien ou en mal...

J'ai appris beaucoup des autres et de moi même.

J'ai grandi, j'ai changé en restant toujours pareil,

au fond de moi la petite fille qui sommeille...

J'ai un peu souffert, j'ai pas mal rit...

Ce n'était pas le radeau de la méduse ce rafiaut,

mais nous nous étions des conquistadors,

prét à bouffer l'Amérique pour un petit tas d'or...X

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